The Prodigies est un film d'Antoine Charreyron, sorti en Juin 2011. C'est l'adaptation du roman la Nuit des Enfants Rois de Bernard Lenteric. Prenant un pari assez risqué, le réalisateur choisi de réaliser son film grâce à la motion capture ainsi qu'avec les techniques d'animation, malgré un univers très réaliste.
Synopsis
Jimbo Farrar est un jeune enfant surdoué. Il est même plus que cela. Incompris et battu par ses parents, il laisse un jour ses capacités hors du commun prendre le dessus.
Pris en charge par Charles Killian, Jimbo apprend à se maitriser ainsi qu'à faire bon usage de ses dons.
Une vingtaine d'année plus tard, Jimbo est devenu un brillant professeur au sein de la fondation Killian, mais l'existence possible d'autres comme lui l'obsède, et il dissimule un test dans un jeu en ligne, afin de les découvrir.
Un jour, 5 jeunes réussissent le test en même temps. Jimbo se met en tête de les rencontrer et de les réunir.
Tous, connaissent comme lui une enfance difficile et sont isolés de par leur intelligence.
Alors que Jimbo les réunit et tente de les aider, un incident va définitivement faire perdre aux enfants la confiance qu'ils pouvaient encore avoir envers les adultes, et ils décident de se venger.
Usant de leur pouvoir qui leur permet de contrôler certaines zones de leur cerveau, ainsi que du cerveau des autres, ils commencent un jeu de massacre dans lequel Jimbo doit faire un choix.
Empêcher ses semblables de nuire, ou les rejoindre.
Analyse
La réalisation du film est tout d'abord très surprenant de part son aspect graphique assez élaboré. En effet, ici la motion capture est utilisé pour incarner des humains normaux, dans un monde relativement normal. Le film aurait très bien pu avoir une mise en scène traditionnelle, et le choix de l'animation est un procédé purement esthétique et artistique.
C'est sans doute un des point crucial du film puisque le réalisateur s'en sert également pour donner un aspect métaphorique à certaine scène. Ainsi les scènes de violences extrêmes se passent dans une sorte de réalité parallèle, où les méchants deviennent des monstres hideux et effrayant. Cela permet de prendre le point de vu de l'enfant qui voit la scène à sa façon, et de la vivre comme il peut la vivre.
Ce procédé est également utilisé pour renforcer certains ressentiments ou émotions.
Si le rendu final peut diviser, je le trouve très convaincant et suffisamment original pour créer la surprise, même si ce n'est pas le premier film à avoir subit un tel traitement.
L'histoire en elle-même reste très intéressante et dénonce plusieurs choses. Réactualisé par rapport au livre, on peut noter une certaine critique de la société moderne, du côté excessif de la télé-réalité qui traite finalement ici les enfants surdoué comme des monstres de foire en quelque sorte en les exposant au public. Le film traite également de la violence en général, et de la violence commise envers les enfants, de l'isolement que peuvent subir les enfants surdoués, souvent en marge des autres.
Les personnages restent très intéressant. Jimbo Farrar, lui, caractérise bien l'évolution de l'enfant qui a souffert, mais qui a su trouver ses repaires grâce à une figure paternelle. Il devient un homme gentil et doux, et même si ses vieux démons sommeillent en lui, il ne les réveillera pour protéger ceux qu'il aime.
Les 5 enfants en revanche sont très différents. Voyant en Jimbo un espoir, mais subissant une nouvelle désillusion du monde des adultes en général, ils prendront le parti de ne compter que sur eux même et de se venger, éveillant ainsi leurs pires instincts.
A noter donc que ce sont des vrais acteurs qui ont réalisé les mouvements du films grâce à la technique de la motion capture, et que le film jongle entre scènes d'animations, captation de mouvements, et dessins à la main.
Là ou le film trouve une certaine force percutante, c'est justement dans la violence qui l'anime. Bien qu'étant un film d'animation, certaines scènes sont d'une violente psychologique assez impressionnante, et le point de vu des victimes, ainsi que la métamorphose des êtres mauvais en monstres par le ressentiment des enfants accentue cela davantage. Le fait qu'ici se sont des enfants qui deviennent les principaux antagonistes en rajoute davantage. En effet, la cruauté, presque légitime, dont peuvent faire preuve les 5 surdoués est sans limite et voir ce genre de choses dans les yeux d'un enfant est encore plus percutant.
L'histoire est donc très prenante, et le système graphique du film ne m'a pas du tout déçu. Le tout possède un bon rythme, et l'action est au rendez-vous. The Prodigies possède vraiment les capacités d'un film traditionnel, et les petits plus du à l'originalité d'un film d'animation.
On pourra également noter une très bonne Bande Son réalisée par Klaus Badelt, qui offre au film une ambiance grand spectacle et prenante. Bien qu'on reconnait son style, son travail sert le film avec justesse.
Pour conclure, The Prodigies a été une bonne surprise pour moi, et s'il a divisé les avis lors de sa sortie, je trouve qu'il reste très correcte, et mérite le coup d’œil. Le choix artistique ne plaira peut-être pas à tout le monde, mais l'essentiel reste que le réalisateur a maitrisé son travail, ce qui est le cas ici.
L'histoire ainsi que les personnages sont vraiment très intéressants de manière générale, et le rythme est suffisamment soutenu pour que l'on ne s'ennuie pas, et que l'on y prenne un certain plaisir.
Pour une première réalisation, Charreyron a fait un très bon travail, sans compter qu'il n'a pas forcement choisi une mise en scène des plus faciles.
lundi 31 octobre 2011
Faites les rire !
Scène culte, d'un film tout aussi culte, la chanson Make'em laugh interprétée par l'acteur Donald O'Connor est une véritable performance.
Si Singing in the rain de Gene Kelly reste célèbre, et que la danse qu'il improvise à l'occasion a été reprise plusieurs fois, la prestation de O'Connor est sublime d'énergie. Un numéro artistique et comique parfait qui n'est pas sans rappeler le comique burlesque du cinéma muet.
La réalisation de la séquence fut tellement éprouvante pour l'acteur (gros fumeur à l'époque), qu'il mit plusieurs jours pour récupérer de la fatigue que les multiples prises avaient occasionné chez lui.
A son retour sur le plateau, Gene Kelly lui apprit que la bande avait été détruite par accident. O'Connor accepta donc de retourner la scène. Grand bien lui en a pris.
Furia de Alexandre Aja
Premier film de Alexandre Aja sorti en 2000, Furia est également l'un des premiers longs-métrages avec Marion Cotillard qui tient l'affiche avec Stanislas Merhar. En 1998, le scénario du film a obtenu une récompense et Aja a été le premier lauréat du prix junior du meilleur scénario.
Synopsis
Dans un temps indéterminé, dans un lieu indéterminé, un régime totalitaire sévit et étouffe toute forme de liberté d'expression. Théo, un jeune homme d'une vingtaine d'année fait partie de ces hommes qui sortent la nuit pour dessiner sur les murs afin de montrer son idée de la liberté.
Un soir, alors qu'il dessine, il rencontre la mystérieuse Elia, une jeune femme qui, comme lui, exprime ses idées à travers des dessins.
Une histoire d'amour se noue entre eux jusqu'au jour où elle est arrêtée.
Analyse
Furia est surtout un film que j'avais vu peu de temps après sa sortie et qui m'avait laissé un bon souvenir. Cela faisait longtemps que je voulais le revoir, et maintenant c'est chose faite. Si dix ans plus tard j'ai pris sans doute un peu de recul, je trouve que le film n'a rien perdu de sa force et pour un premier long-métrage, Alexandre Aja, qui avait alors 21 ans au moment du tournage, signe un premier film engagé, adapté de la nouvelle graffiti de Julio Cortazar.
On peut clairement ressentir une certaine simplicité dans la réalisation mais le tout reste correct, et bien que le film ait été produit par Alexandre père, je doute que celui-ci ait bénéficié de gros moyen.
Mais je pense que Furia fait partie de ces films épurés, afin que l'on se concentre sur l'essentiel : le message. Bien entendu le fond du film reste cette société où règne une sévère répression. De ce côté-là on notera l'aspect simple du film également. Une milice, mais pas d'armée semblant organisée (ou de militarisme poussé) et le contexte n'est pas sans rappeler les états totalitaires d'Amérique du sud des années 70, notamment dans la façon de procéder (interrogatoires, arrestations, etc.)
Le film préfère d'ailleurs suggérer la violence plutôt que de la montrer clairement, afin d'intensifier la chose, et finalement seule une scène reste assez violente visuellement, ce qui est bien pensé car ainsi son impact en est renforcé. Furia est donc un film qui, timidement (bien qu'évoquée, pas de résistance omni-présente qui s'oppose au régime), se veut engagé et dénonce l'étouffement des libertés, jouant également sur certaines ironies du sort assez cruelles.
Le film reste également une histoire d'amour, mais une histoire d'amour en retrait, qui nous évite les clichés à l'eau de rose trop encombrants et ennuyants.
En outre, l'histoire jouit non seulement d'un bon scénario (qui peut entrainer une légère incompréhension ou deux peut-être), mais également de bons acteurs qui arrivent à se mettre dans la peau de leur personnage avec suffisamment de conviction. On peut souligner la performance de Marion Cotillard qui a certaines scènes assez complexes, et qui s'en sort très bien. Un film où il est agréable de la voir, tournée à une époque où elle n'était pas encore partout.
Il en va de même pour Stanislas Merhar, très convaincant dans son rôle de jeune idéaliste. Il s'approprie très bien le personnage de Théo.
Cependant l'un des rôles les plus saisissants et celui de Wadeck Stanczak, qui joue le frère de Théo. Son personnage est à la fois très dur, et pourtant on peut ressentir clairement l'attachement qui le lie à son frère, et malgré son statut et son rôle, il n'a pas perdu toute compassion. Un personnage plus nuancé donc, à la fois haïssable, mais également plus compliqué.
Dans les seconds rôles, on pourra également noter la participation de Carlo Brandt et de Pierre Vaneck
Si la musique du film, composée par Brian May, reste agréable, on pourra noter la redondance de certains thèmes. Cela dit, le principal reste très agréable à écouter et colle bien au film. Parfois joué à la flûte, parfois à la guitare (électrique ou non), il met bien dans l'ambiance. Le second thème fait un peu plus Alice aux pays des merveilles et souligne davantage les moments plus candides. Une BO somme toute assez simple, voire fainéante, mais qui remplie son rôle et qui suffit à illustrer les images, en plus d'avoir le mérite d'avoir un thème principal très joli. C'est tout ce qu'on demande.
Pour conclure Furia est un bon film, qui change de ce que l'on peut voir dans le cinéma français. Catalogué comme un film de science-fiction ou fantastique par certains, il s'agit davantage d'une histoire d'anticipation, aucun élément fantastique ou de SF ne s'y trouvant. Malgré les reproches qu'on pourrait lui faire, le film reste bien plus intéressant, de par son histoire, et son thème, que bon nombre de films français, d'autant plus qu'il s'agit d'une première expérience pour son réalisateur qui s'en sort plutôt bien.
Un film que j'ai revu avec plaisir, après avoir eu beaucoup de mal à le trouver, et que je conseille. Simple et sans fioritures, je trouve que Aja filme l'essentiel, et qu'on évite trop de longueurs. Un film qui même après visionnage trotte dans la tête (dans la mienne en tout cas.) Un conte moderne, à la fois beau, cruel et dramatique.
Brian May - Dream of Thee (générique)
Brian May - The Meeting
Trailer
Le mot de la fin : Pour les fans de Marion Cotillard, elle y tourne nue. Pour ceux qui ne l'aiment pas... il y a le reste :D !
New Police Story de Beny Chan
Film sorti en 2004 est réalisé par Benny Chan (pas de lien de parenté, ils s'appellent tous Chan), New Police Story se veut comme l'un des dignes descendants de la série des Police Story qui ont fait la renommée de Jacky Chan.
Synopsis
Une bande de jeunes bourgeois incompris et vivant de sensations fortes se mettent à braquer des banques. Prenant ceci comme un jeu, ils en viennent à attendre les forces de polices pour faire comme dans GTA, s'attribuant même des points, à chaque policier tué, ou blessé.
Un policier d'élite, l'inspecteur Wing, promet publiquement que le gang sera arrêté dans les trois heures.
N'ayant pas un gros sens de l'humour, les jeunes tendent une embuscade à l'équipe de Wing, qui voit ses hommes mourir les uns après les autres.
Ayant survécu, il quitte la police et se réfugie dans l'alcool, ne pouvant se pardonner cet échec et la mort de ses amis. Il perd sa fiancé (qui était la sœur de l'un de ses équipiers), et sombre de plus en plus, jusqu'à ce qu'il fasse la rencontre de Fung, jeune policier décidé à aider cette légende déchue de la police.
Surtout que le gang continue ses méfaits.
Analyse
New Police Story, outre un très bon film d'action policière, et tout d'abord l'occasion de voir Jacky Chan comme on l'a rarement vu. Le représentant du kung fu comedy, laisse ici derrière lui les pitreries et si les scènes de combats sont toujours époustouflantes, c'est surtout l'interprétation dramatique de l'acteur qui est à retenir.
On le sent désespéré, effrayé, au bout du rouleau. On le voit vomir et pleurer, plus proche du clochard à certains moments que du combattant doué, et le tout est tellement convaincant qu'on se demande où est passé le Jacky Chan de Combat de Maitre.
Le film de Benny Chan ne possède sans doute pas le scénario le plus complexe, et si le tout reste assez spectaculaire, on peut toutefois noter que le film est plus profond qu'on ne peut l'imaginer. Certaines révélations concernant le gang ou d'autres protagonistes du film nous laissent sur l'arrière-train, et derrière l'action, et les combats, le métrage nous offre un aspect beaucoup plus humain, comme le montre l'apparition du personnage de Fung, ainsi que sa motivation.
Le jeu des acteurs et quant à lui irréprochable, et comme dit plus haut Jacky Chan apporte au film une composition parfaite et touchante, pour une prestation personnelle et sans trucage. Ainsi, les scènes où il pleure et vomit sont réelles.
Nous pouvons également saluer la performance de Nicolas Tsé dans l'un de ses premiers grands rôles dans nos salles de cinéma, ainsi que le jeu de Daniel Wu.
L'ensemble du casting confère au film sa force et l'interprétation des acteurs a vraiment une incidence sur le côté sombre de ce polar moderne.
Ici certaines scènes ne laissent pas indifférent, notamment celle de la chute du film, qui en est même émouvante, ainsi que la cruauté de la scène dans l'immeuble désaffecté.
Un film qui fait du bien dans la filmo de Chan, qui revient à ses premiers succès, mais de manière encore plus sombre, puisque l'implication ici, est directement personnelle. Le réalisme est également de rigueur, et on notera l'importance que prennent les armes à feu dans l'histoire (notamment deux concours de vitesse pour remonter un pistolet), ce qui marque également une rupture avec le super kung-fu de l'artiste, qui se passe bien volontiers des armes en général, préférant utiliser des cactus, des tables, ou encore des escabeaux.
Après on reste dans le cinéma de divertissement, et ça ne prête pas forcement à réfléchir, mais le film et les acteurs sont convaincants et nous offrent un bon moment.
A voir !
Pas de trailer, car je ne le trouve pas terrible.
The Princess Bride de Rob Reiner
Film sorti en 1987 et adapté du roman éponyme de William Goldman, il est réalisé par Rob Reiner sur un scénario de Goldman lui-même.

Synopsis
"Bagarre, duels, torture, vengeance, géants, monstres, poursuites, évasions, grand amour, miracles…", telle est la recette du roman qu'un grand-père veut lire à son petit-fils alors qu'il est cloué au lit par la grippe.
Ce dernier, d'abord réticent à l'écoute de ce conte, va peu à peu se laisser entrainer dans le monde de Florin, où un jeune garçon de ferme, Wesley est amoureux de Bouton d'Or, qui n'a de cesse de lui donner les tâches les plus ingrates à faire.
En signe d'amour et de dévotion, lui n'a de cesse de lui répondre "Comme vous voudrez", signifiant ainsi qu'il l'aime.
Bouton d'Or s'en rend compte un jour, et se rend compte qu'elle partage cet amour.
Afin de lui offrir une vie meilleure, Wesley décide de partir chercher fortune pour sa belle, lui promettant de revenir vers elle, toujours.
Analyse
Je n'ai pas lu le livre, mais vu que son auteur est également scénariste du film j'ai toute confiance en cette adaptation, qui aujourd'hui est devenue une référence en matière de films romantiques et de contes. Car avant tout, c'est ce que The Princess Bride est : un conte qui nous offre tous les éléments des histoires de notre enfance. Et bien que l'histoire en elle-même reste simple, elle n'en est pas moins riche, notamment pour ce qui est des personnages qui la compose.
Le héros principal, Wesley, est un condensé de tout ce que l'on peut trouver en matière de prince charmant et de chevalier servant, et si on est en plein dans le cliché, ici il est on ne peut plus savoureux, avec de vrais trouvailles, et un personnage qui semble presque invincible. Il est l'archétype même du héros de conte et certains de ses duels sont vraiment excellents, mon préféré étant celui du poison.
Dans l'ensemble il n'y a pas grand chose à dire des acteurs, qui apportent au film tout ce qu'il faut en matière de personnages diversifiés, chacun à sa manière tombant dans un certain stéréotype voulu, mais parfaitement maitrisé. Mais le grand point fort du film reste cette diversité. En plus du héros et de sa princesse, on a l'épéiste au grand sens de l'honneur, le géant au coeur gros, l'homme de main cruel etc. On a vraiment un ensemble hétéroclite de personnages qui confèrent au film une richesse certaine et le rendent réellement intéressant, malgré le tout léger et parodique de l'ensemble.
On pourra noter une première apparition sur grand écran pour Robin Wright.
A noter l'apparition du regretté Peter Falk dans le rôle du grand-père, dont la dernière réplique à quelque chose d'inattendu et de très convaincant dans l'interprétation.
L'univers de Princess Bride reste donc riche et diversifié et s'appuie sur un background qui le renforce. On a ainsi en arrière-plan une rivalité entre deux nations, un pirate mythique, des territoires hostiles, et des miracles quelque peu douteux. Sans oublier que le film est doté de beaucoup d'humour et de certains anachronisme qui font bien rire (comme l'utilisation d'acronyme (RTI), ou encore une aparté concernant une envie de manger un big mac : WTF !). L'histoire d'amour de ce conte n'est pas belle en soit, car elle reste somme toute assez banale, et qu'elle sert surtout le propos, l'essentiel restant tout ce qui se construit autour, éléments très bien exploités, et souvent avec humour.
En fait on peut dire sans trop se tromper que the Princess Bride se sert de tous les codes du conte, et les reprend à sa sauce, en les parodiant avec une certaine finesse, sans tomber dans le grossier. C'est largement le cas pour la force et l'intelligence sans limites du personnage principal, ou encore pour l'esprit chevaleresque dont fait preuve l'escrimeur espagnol durant son duel avec Wesley. Idem pour ce qui est des méchants par exemple.
Néanmoins le tout se veut être une parodie subtile qui utilise les clichés intelligemment sans faire preuve de too much qui en ferait un simple film comique, même si bien sûr un certain effet kitsch est recherché (exemple avec les RTI (rongeurs de taille impressionnante)), ou encore avec l'évêque, et certains décors on ne peut plus attendus.
On pourra également noter une petite BO sympa, composée par Mark Knopfler et qui nous immerge dans ce conte savoureux et décalé.
Pour conclure The Princess Bride est un bon film, divertissant, plein d'humour, et qui sait détourner les codes du conte à son avantage, lui donnant parfois un aspect moderne assez plaisant. Le méchant prince qui dit "si ma promise est enlevée, je vais être très emmerdé", est l'exemple même du dialogue du film, à la fois drôle et inattendu, qui contourne l'univers du conte et trouve ainsi sa propre identité.
Entre parodie et surenchère, le film sait trouver sans place sans en faire trop et garde un juste milieu qui en fait également un simple conte très plaisant. On pourrait regretter l'aspect final qui respecte bien le code du conte, mais on n'y prêtera pas trop attention, le reste du film étant tout simplement ponctué d'instants délicieux.
Un film à voir, et qui promet son lot de bon moments.
Synopsis
"Bagarre, duels, torture, vengeance, géants, monstres, poursuites, évasions, grand amour, miracles…", telle est la recette du roman qu'un grand-père veut lire à son petit-fils alors qu'il est cloué au lit par la grippe.
Ce dernier, d'abord réticent à l'écoute de ce conte, va peu à peu se laisser entrainer dans le monde de Florin, où un jeune garçon de ferme, Wesley est amoureux de Bouton d'Or, qui n'a de cesse de lui donner les tâches les plus ingrates à faire.
En signe d'amour et de dévotion, lui n'a de cesse de lui répondre "Comme vous voudrez", signifiant ainsi qu'il l'aime.
Bouton d'Or s'en rend compte un jour, et se rend compte qu'elle partage cet amour.
Afin de lui offrir une vie meilleure, Wesley décide de partir chercher fortune pour sa belle, lui promettant de revenir vers elle, toujours.
Analyse
Je n'ai pas lu le livre, mais vu que son auteur est également scénariste du film j'ai toute confiance en cette adaptation, qui aujourd'hui est devenue une référence en matière de films romantiques et de contes. Car avant tout, c'est ce que The Princess Bride est : un conte qui nous offre tous les éléments des histoires de notre enfance. Et bien que l'histoire en elle-même reste simple, elle n'en est pas moins riche, notamment pour ce qui est des personnages qui la compose.
Le héros principal, Wesley, est un condensé de tout ce que l'on peut trouver en matière de prince charmant et de chevalier servant, et si on est en plein dans le cliché, ici il est on ne peut plus savoureux, avec de vrais trouvailles, et un personnage qui semble presque invincible. Il est l'archétype même du héros de conte et certains de ses duels sont vraiment excellents, mon préféré étant celui du poison.
Dans l'ensemble il n'y a pas grand chose à dire des acteurs, qui apportent au film tout ce qu'il faut en matière de personnages diversifiés, chacun à sa manière tombant dans un certain stéréotype voulu, mais parfaitement maitrisé. Mais le grand point fort du film reste cette diversité. En plus du héros et de sa princesse, on a l'épéiste au grand sens de l'honneur, le géant au coeur gros, l'homme de main cruel etc. On a vraiment un ensemble hétéroclite de personnages qui confèrent au film une richesse certaine et le rendent réellement intéressant, malgré le tout léger et parodique de l'ensemble.
On pourra noter une première apparition sur grand écran pour Robin Wright.
A noter l'apparition du regretté Peter Falk dans le rôle du grand-père, dont la dernière réplique à quelque chose d'inattendu et de très convaincant dans l'interprétation.
L'univers de Princess Bride reste donc riche et diversifié et s'appuie sur un background qui le renforce. On a ainsi en arrière-plan une rivalité entre deux nations, un pirate mythique, des territoires hostiles, et des miracles quelque peu douteux. Sans oublier que le film est doté de beaucoup d'humour et de certains anachronisme qui font bien rire (comme l'utilisation d'acronyme (RTI), ou encore une aparté concernant une envie de manger un big mac : WTF !). L'histoire d'amour de ce conte n'est pas belle en soit, car elle reste somme toute assez banale, et qu'elle sert surtout le propos, l'essentiel restant tout ce qui se construit autour, éléments très bien exploités, et souvent avec humour.
En fait on peut dire sans trop se tromper que the Princess Bride se sert de tous les codes du conte, et les reprend à sa sauce, en les parodiant avec une certaine finesse, sans tomber dans le grossier. C'est largement le cas pour la force et l'intelligence sans limites du personnage principal, ou encore pour l'esprit chevaleresque dont fait preuve l'escrimeur espagnol durant son duel avec Wesley. Idem pour ce qui est des méchants par exemple.
Néanmoins le tout se veut être une parodie subtile qui utilise les clichés intelligemment sans faire preuve de too much qui en ferait un simple film comique, même si bien sûr un certain effet kitsch est recherché (exemple avec les RTI (rongeurs de taille impressionnante)), ou encore avec l'évêque, et certains décors on ne peut plus attendus.
On pourra également noter une petite BO sympa, composée par Mark Knopfler et qui nous immerge dans ce conte savoureux et décalé.
Pour conclure The Princess Bride est un bon film, divertissant, plein d'humour, et qui sait détourner les codes du conte à son avantage, lui donnant parfois un aspect moderne assez plaisant. Le méchant prince qui dit "si ma promise est enlevée, je vais être très emmerdé", est l'exemple même du dialogue du film, à la fois drôle et inattendu, qui contourne l'univers du conte et trouve ainsi sa propre identité.
Entre parodie et surenchère, le film sait trouver sans place sans en faire trop et garde un juste milieu qui en fait également un simple conte très plaisant. On pourrait regretter l'aspect final qui respecte bien le code du conte, mais on n'y prêtera pas trop attention, le reste du film étant tout simplement ponctué d'instants délicieux.
Un film à voir, et qui promet son lot de bon moments.
La planète des Singes : Origine de Rupert Wyatt
Après de multiples suites et adaptations en tout genre, ça faisait 10 ans que la franchise "planet of the apes" prenait un repos bien mérité, surtout après la bouse de Tim Burton qui restant aux frontières du divertissant, nous offrait quand même un scénario bancal, et une Estella Warren aussi inexistante que sa tenue vestimentaire dans le film (cela dit, ce n'en était pas non plus un atout majeur.)
Après cette décennie tranquille, il a été question d'un énième opus, présentant cette fois les origines de tout ceci. Et c'est l'inconnu Rupert Wyatt qui a été chargé de réaliser ce nouvel épisode, avec dans le rôle principal, James Franco.

Synopsis
Will Rodman, brillant chercheur, travaille sur un traitement qui pourrait éradiquer la maladie d'Alzheimer. Et bien entendu, les premiers sujets de ces tests sont d'innocents petits chimpanzés, qui rapidement démontrent des capacités cognitives accrues, ainsi qu'un développement intellectuel fulgurant. Will pense enfin avoir réussi quand un incident provoqué par l'un des chimpanzés remet tout en cause. Les animaux sont abattus, et Will sauve in extremis un petit bébé chimpanzé qu'il ramène chez lui, et qui semble avoir hérité des capacités intellectuelles de sa mère.

Analyse
Loin d'être mauvais, ce nouvel opus présente une page de la saga qui n'avait jamais vraiment été abordée jusqu'à aujourd'hui. Non parce qu'on se doute bien que les humains ne disparaissent pas comme ça, et que des singes, aussi intelligents soient-ils, ne nous surpassent pas en un laps de temps aussi court. Maintenant, on sait ce qu'il s'est passé !
En plus d'avoir l'avantage de répondre à cette question, le film est très bien réalisé, et reste très beau visuellement. Le scénario est très correct, ne s'affranchit pas des quelques clichés qui donneront un aspect plus canon au long-métrage, mais le tout est convaincant et ne sombre pas dans la banalité.
Les singes restent notamment l'élément central, et si au départ on suit le personnage de Will, c'est vraiment Caesar (le bébé singe recueilli par le chercheur) qui deviendra le personnage principal de l'histoire.
Peu à peu le point de vu de Will sera délaissé pour se concentrer sur celui du singe, ce qui permet un rapprochement avec l'animal, d'autant plus que les petites pointes d'humour n'ont pas été oubliées, ce qui en rajoute davantage.

D'ailleurs cette réussite reste d'autant plus notable, puisque les animaux ont été faits numériquement grâce à la Motion Capture. Cela dit ce n'est autre que la société Weta Digital de Peter Jackson qui s'est occupée de cette partie du travail, ce qui explique la qualité du rendu. D'ailleurs, c'est Andy Serkis, alias Gollum, qui incarne le personnage de Caesar, jouant pour la sixième fois un personnage numérique, et on peut malgré tout apprécier la performance puisqu'il parvient à rendre le chimpanzé attachant et très humain.
A ses côtés, James Franco, reste correct comme toujours, bien dans son rôle de chercheur qui s'humanise peu à peu, au contact du singe. Freida Pinto quant à elle donnera la petite touche féminine du film, un rôle secondaire pas forcement exploité, mais qui sert davantage à étoffer le scénario.
On pourra noter la présence de Brian Cox et de Draco Malofoi (ce jeu de mot pourri est volontaire, au cas où). Ce dernier d'ailleurs m'agace prodigieusement. Cela dit visiblement ses rôles évoluent assez peu. Il est un peu comme dans Harry Potter. Vous savez, la brute qui est prête à se faire pipi dessus dès qu'elle est dépassée par les évènements.

Bien interprété le film tient surtout son intérêt des protagonistes numériques. La dernières scènes du film, est d'ailleurs excellentes. Un pari difficile pour Weta Digital, mais un résultat final répondant aux attentes du spectateur. Les effets spéciaux bien que très corrects, ne prennent pas le dessus sur l'histoire et se contentent d'être réalistes, évitant ainsi de trop tomber dans l'extraordinaire (après on est d'accord, ça l'est d'une certaine façon, mais le but n'est pas d'en foutre plus les mirettes). Une réalisation bien menée, avec justesse et un film, au-delà de l'aspect divertissant, vraiment agréable et intéressant à voir, qui en profite pour poser une ou deux questions d'éthique morale bien de notre siècle.
On pourra également noter la présence de très nombreux clins d’œil faisant référence à l’œuvre originale.
Pour conclure, ce nouvel opus de la planète des singes est bien supérieur au précédent. L'histoire est convaincante, les singes attachants, le scénario évite de trop diaboliser qui que ce soit et se contente de montrer l'origine d'une querelle inter-espèce qui amènera une inversion des rôles. Bien qu'étant une adaptation de ce qui a précédé, le réalisateur parvient à donner une identité propre au film, qui selon ses dires, se veut être une histoire originale, répondant aux questions "pourquoi, comment". Selon moi c'est un pari réussi. L'ensemble est beau, les acteurs sont bons, et l'histoire est suffisamment travaillée, pour ne pas trop sembler abracadabrantesque (dans l'univers du film j'entends.)
Un bon film à voir, jusqu'au bout d'ailleurs. Vu que c'est la mode en ce moment, de nouveaux éléments étant donnés pendant le générique.
Trailer
Après cette décennie tranquille, il a été question d'un énième opus, présentant cette fois les origines de tout ceci. Et c'est l'inconnu Rupert Wyatt qui a été chargé de réaliser ce nouvel épisode, avec dans le rôle principal, James Franco.
Synopsis
Will Rodman, brillant chercheur, travaille sur un traitement qui pourrait éradiquer la maladie d'Alzheimer. Et bien entendu, les premiers sujets de ces tests sont d'innocents petits chimpanzés, qui rapidement démontrent des capacités cognitives accrues, ainsi qu'un développement intellectuel fulgurant. Will pense enfin avoir réussi quand un incident provoqué par l'un des chimpanzés remet tout en cause. Les animaux sont abattus, et Will sauve in extremis un petit bébé chimpanzé qu'il ramène chez lui, et qui semble avoir hérité des capacités intellectuelles de sa mère.
Analyse
Loin d'être mauvais, ce nouvel opus présente une page de la saga qui n'avait jamais vraiment été abordée jusqu'à aujourd'hui. Non parce qu'on se doute bien que les humains ne disparaissent pas comme ça, et que des singes, aussi intelligents soient-ils, ne nous surpassent pas en un laps de temps aussi court. Maintenant, on sait ce qu'il s'est passé !
En plus d'avoir l'avantage de répondre à cette question, le film est très bien réalisé, et reste très beau visuellement. Le scénario est très correct, ne s'affranchit pas des quelques clichés qui donneront un aspect plus canon au long-métrage, mais le tout est convaincant et ne sombre pas dans la banalité.
Les singes restent notamment l'élément central, et si au départ on suit le personnage de Will, c'est vraiment Caesar (le bébé singe recueilli par le chercheur) qui deviendra le personnage principal de l'histoire.
Peu à peu le point de vu de Will sera délaissé pour se concentrer sur celui du singe, ce qui permet un rapprochement avec l'animal, d'autant plus que les petites pointes d'humour n'ont pas été oubliées, ce qui en rajoute davantage.
D'ailleurs cette réussite reste d'autant plus notable, puisque les animaux ont été faits numériquement grâce à la Motion Capture. Cela dit ce n'est autre que la société Weta Digital de Peter Jackson qui s'est occupée de cette partie du travail, ce qui explique la qualité du rendu. D'ailleurs, c'est Andy Serkis, alias Gollum, qui incarne le personnage de Caesar, jouant pour la sixième fois un personnage numérique, et on peut malgré tout apprécier la performance puisqu'il parvient à rendre le chimpanzé attachant et très humain.
A ses côtés, James Franco, reste correct comme toujours, bien dans son rôle de chercheur qui s'humanise peu à peu, au contact du singe. Freida Pinto quant à elle donnera la petite touche féminine du film, un rôle secondaire pas forcement exploité, mais qui sert davantage à étoffer le scénario.
On pourra noter la présence de Brian Cox et de Draco Malofoi (ce jeu de mot pourri est volontaire, au cas où). Ce dernier d'ailleurs m'agace prodigieusement. Cela dit visiblement ses rôles évoluent assez peu. Il est un peu comme dans Harry Potter. Vous savez, la brute qui est prête à se faire pipi dessus dès qu'elle est dépassée par les évènements.
Bien interprété le film tient surtout son intérêt des protagonistes numériques. La dernières scènes du film, est d'ailleurs excellentes. Un pari difficile pour Weta Digital, mais un résultat final répondant aux attentes du spectateur. Les effets spéciaux bien que très corrects, ne prennent pas le dessus sur l'histoire et se contentent d'être réalistes, évitant ainsi de trop tomber dans l'extraordinaire (après on est d'accord, ça l'est d'une certaine façon, mais le but n'est pas d'en foutre plus les mirettes). Une réalisation bien menée, avec justesse et un film, au-delà de l'aspect divertissant, vraiment agréable et intéressant à voir, qui en profite pour poser une ou deux questions d'éthique morale bien de notre siècle.
On pourra également noter la présence de très nombreux clins d’œil faisant référence à l’œuvre originale.
Pour conclure, ce nouvel opus de la planète des singes est bien supérieur au précédent. L'histoire est convaincante, les singes attachants, le scénario évite de trop diaboliser qui que ce soit et se contente de montrer l'origine d'une querelle inter-espèce qui amènera une inversion des rôles. Bien qu'étant une adaptation de ce qui a précédé, le réalisateur parvient à donner une identité propre au film, qui selon ses dires, se veut être une histoire originale, répondant aux questions "pourquoi, comment". Selon moi c'est un pari réussi. L'ensemble est beau, les acteurs sont bons, et l'histoire est suffisamment travaillée, pour ne pas trop sembler abracadabrantesque (dans l'univers du film j'entends.)
Un bon film à voir, jusqu'au bout d'ailleurs. Vu que c'est la mode en ce moment, de nouveaux éléments étant donnés pendant le générique.
Trailer
The Warrior's Way
Film américain et premier long-métrage de l'inconnu "Sngmoo Lee", the Warrior's Way est sorti en 2010 et a connu un succès... absent. Pour cause le film de Lee est un mélange surprenant, parfois too much, mais qui par son originalité et son audace peut valoir le coup d'oeil.

Synopsis
Yang, un guerrier-assassin est contraint de fuir après avoir refusé d’éliminer un bébé, dernière survivante du clan ennemi au sien.
Traqué par son propre clan, il fuit et trouve refuge dans une petite ville de l'ouest américain, espérant y rejoindre un vieil ami blanchisseur.
Alors qu'il commence une nouvelle vie dans une troupe de cirque perdue dans cette ville déserte, Yang va devoir faire face à ses anciens ennemis comme à de nouveaux.

Analyse
Le grand point fort du film est bien entendu l'idée excellente d’associer le monde du far west à celui des guerriers d’extrême-orient. Une sorte de mélange cowboy vs samourai/ninja tout à fait intéressant qui nous plonge dans un univers mi-manga, mi-western.
D'ailleurs la réalisation du film, et la photographie renforcent très bien cet aspect, et on peut trouver un côté à la fois cartoon pour les scènes de western, et à la fois manga pour les scènes de combats.
Le mélange est donc bien rendu, et les scènes de combats riches et pleines d'adrénaline, même si on peut peut-être déplorer le raccourci et la facilité qu'à le héros à se défaire de ses ennemis.
La qualité de la photographie et le choix des couleurs servent très bien le film qui se place dans un univers particulier et assez original. On peut noter quelques notes d'humour et quelques clichés volontairement employés qui ne sont pas dénués de toute saveur.

Cependant le film souffre d'une histoire un peu simplette, même si son point fort n'est pas son scénario et on peut déplorer le jeu de certains acteurs, jeu trop téléphoné, et qui n'arrive pas à rendre certaines scènes crédibles. Les dialogues manquent parfois un peu de profondeurs, et certains auront tendance à friser le -_-' (oui c'est un nouveau mot.)
Si l'acteur coréen Dong-gun Jang incarne très bien son personnage et rend bien compte du côté assassin solitaire, Kate Borsworth manque de crédibilité et son jeu n'est pas toujours à la hauteur. Une actrice que je n'aime pas plus que ça, et dont la prestation ne me fera pas changer d'avis.
Dans un rôle plus secondaire on a la plaisir de voir Geoffrey Rush qui hélas n'a pas une grande importance dans l'histoire mais qui l'enrichit à sa manière. Je trouve que son personnage aurait mérité une meilleure exploitation dans l'ensemble.
Sinon rien de bien notable. Danny Huston encore dans un rôle de méchant méchant et d'autres seconds rôles remplissages qui servent le film sans présenter grand intérêt.

Donc comme dit plus haut, le principal intérêt du film repose sur ses scènes de combat. Beaucoup regretteront un usage massif des effets spéciaux qui finalement enlèvent un peu trop de réalisme (trop de fond vert tue le fond vert), et il n'aurait pas été désagréable de voir des duels plus disputés et plus intéressants.
On retiendra principalement le film pour ça, et pour ses graphismes cartoonesques qui, sans second degrés, peuvent un peu friser le ridicule ou le too much. Néanmoins on se rend bien compte que c'est pour créer une atmosphère spéciale et pour servir le long-métrage qui finalement reste un bon gros délire opposant guerrier ninja et hors-la-loi du far west.
On peut également noter que la musique sert très bien le propos, mêlant à la fois un côté épique à des tonalités rappelant davantage les westerns.

Pour conclure un film que je conseillerai principalement aux amateurs du genre. Un divertissement sympa, pas forcément très profond et travaillé, mais qui a le mérite d'en mettre plein la vue, avec un concept original, et une chorégraphie de combat intéressante (quoique parfois trop rapide) et bien travaillée. De bonnes idées donc, malgré un scénario un peu bateau et des acteurs pas toujours convaincants (surtout pour Kate Borsworth !). A voir pour ce que c'est, un simple divertissement.
Trailer
OST
Synopsis
Yang, un guerrier-assassin est contraint de fuir après avoir refusé d’éliminer un bébé, dernière survivante du clan ennemi au sien.
Traqué par son propre clan, il fuit et trouve refuge dans une petite ville de l'ouest américain, espérant y rejoindre un vieil ami blanchisseur.
Alors qu'il commence une nouvelle vie dans une troupe de cirque perdue dans cette ville déserte, Yang va devoir faire face à ses anciens ennemis comme à de nouveaux.
Analyse
Le grand point fort du film est bien entendu l'idée excellente d’associer le monde du far west à celui des guerriers d’extrême-orient. Une sorte de mélange cowboy vs samourai/ninja tout à fait intéressant qui nous plonge dans un univers mi-manga, mi-western.
D'ailleurs la réalisation du film, et la photographie renforcent très bien cet aspect, et on peut trouver un côté à la fois cartoon pour les scènes de western, et à la fois manga pour les scènes de combats.
Le mélange est donc bien rendu, et les scènes de combats riches et pleines d'adrénaline, même si on peut peut-être déplorer le raccourci et la facilité qu'à le héros à se défaire de ses ennemis.
La qualité de la photographie et le choix des couleurs servent très bien le film qui se place dans un univers particulier et assez original. On peut noter quelques notes d'humour et quelques clichés volontairement employés qui ne sont pas dénués de toute saveur.
Cependant le film souffre d'une histoire un peu simplette, même si son point fort n'est pas son scénario et on peut déplorer le jeu de certains acteurs, jeu trop téléphoné, et qui n'arrive pas à rendre certaines scènes crédibles. Les dialogues manquent parfois un peu de profondeurs, et certains auront tendance à friser le -_-' (oui c'est un nouveau mot.)
Si l'acteur coréen Dong-gun Jang incarne très bien son personnage et rend bien compte du côté assassin solitaire, Kate Borsworth manque de crédibilité et son jeu n'est pas toujours à la hauteur. Une actrice que je n'aime pas plus que ça, et dont la prestation ne me fera pas changer d'avis.
Dans un rôle plus secondaire on a la plaisir de voir Geoffrey Rush qui hélas n'a pas une grande importance dans l'histoire mais qui l'enrichit à sa manière. Je trouve que son personnage aurait mérité une meilleure exploitation dans l'ensemble.
Sinon rien de bien notable. Danny Huston encore dans un rôle de méchant méchant et d'autres seconds rôles remplissages qui servent le film sans présenter grand intérêt.
Donc comme dit plus haut, le principal intérêt du film repose sur ses scènes de combat. Beaucoup regretteront un usage massif des effets spéciaux qui finalement enlèvent un peu trop de réalisme (trop de fond vert tue le fond vert), et il n'aurait pas été désagréable de voir des duels plus disputés et plus intéressants.
On retiendra principalement le film pour ça, et pour ses graphismes cartoonesques qui, sans second degrés, peuvent un peu friser le ridicule ou le too much. Néanmoins on se rend bien compte que c'est pour créer une atmosphère spéciale et pour servir le long-métrage qui finalement reste un bon gros délire opposant guerrier ninja et hors-la-loi du far west.
On peut également noter que la musique sert très bien le propos, mêlant à la fois un côté épique à des tonalités rappelant davantage les westerns.
Pour conclure un film que je conseillerai principalement aux amateurs du genre. Un divertissement sympa, pas forcément très profond et travaillé, mais qui a le mérite d'en mettre plein la vue, avec un concept original, et une chorégraphie de combat intéressante (quoique parfois trop rapide) et bien travaillée. De bonnes idées donc, malgré un scénario un peu bateau et des acteurs pas toujours convaincants (surtout pour Kate Borsworth !). A voir pour ce que c'est, un simple divertissement.
Trailer
OST
Stalingrad de JJ Annaud
Film de Jean-Jacques Annaud sorti en 2000, Stalingrad, Ennemy at the Gates nous plonge sur le front est, durant la seconde guerre mondiale, et plus particulièrement dans la bataille de Stalingrad, prenant pour sujet l'opposition entre deux tireurs d'élite, l'un russe, l'autre allemand.
Se basant sur des faits réels, le film s'inspire d'un duel qui n'a pourtant jamais pu être entièrement établi.

Synopsis
Hiver 1942. Alors que l'Allemagne Nazi domine toute l'Europe, la Russie, bien que seule, tient le front est et empêche les Nazi de conquérir tout le continent.
Comme des milliers de jeunes autres russes, Vassili Zaitsev est envoyé pour défendre la ville de Stalingrad, lieu emblématique de l'URSS, et empêcher ainsi les allemands de traverser la Volga et de s'emparer de tout le pays.
Le jeune homme va rapidement se faire remarquer pour son habilité au tir de précision, et va devenir le sniper le plus célèbre du front, l'état-major de l'armée rouge voulant en faire un héros, un symbole.
Afin d'éliminer ce gêneur qui démoralise les troupes allemandes, le Reich envoie l'un de ses meilleurs sniper.

Analyse
Comme toujours, Jean-Jacques Annaud ne fait pas les choses à moitié quand il réalise à film. Après avoir aborder toutes sortes de thème, souvent historiques (la préhistoire, la vie sauvage, le Tibet etc.), le réalisateur ici, s'attaque à une grande bataille de la seconde guerre mondiale, et nous offre un récit plus original, puisque malgré le fond de guerre, ici nous avons principalement affaire au duel que se livrent deux hommes. Ainsi il choisit de nous présenter une guerre dans la guerre, la majorité des scènes du film étant tournées dans les ruines de la ville, ce qui constitue un terrain de chasse rêvé pour les deux tireurs d'élite.
La mise en scène du film est très bonne, ainsi que la photographie qui rend bien compte de la grisaille hivernale, et de la destruction de la ville. Les couleurs ternes renforcent donc ces aspects et mettent en avant le côté "sale" et sans confort de la cité détruite.
Ce n'est pas moins de 120.000 m² qui auront été utilisés pour reconstituer la ville de Stalingrad, le terrain s'étendant de 400m sur 300. Autant dire que le réalisme y est.

Du côté des acteurs nous avons Jude Law dans le rôle principal, qui s'en sort plutôt pas mal dans l'ensemble, mais ne l'appréciant pas plus que cela, je vais m'arrêter là. Il nous offre quelques scènes très réalistes et bien interprétées, mais son personnage est assez linéaire. Dans le rôle féminin nous avons Rachel Weizs qui est dans son rôle mais qui n'est pas non plus éblouissante et pour finir Joseph Fiennes sur qui on a envie de taper (mais qui joue bien cela dit).
Sans compter que ces trois là forment un espèce de triangle amoureux, dont on se tape éperdument.
Le rôle le plus puissant du film reste celui de Ed Harris, et son interprétation du sniper allemand est vraiment saisissante. On n'y voit pas un monstre ou un machine de guerre, et pourtant derrière le calme olympien de ce Major, on sent une logique machiavélique certaine ou un pragmatisme sans limite, au choix. Difficile à cerner réellement le personnage que Harris nous montre. Une très bonne interprétation, et le personnage le plus intéressant du film, qui reste classe et stoïque jusqu'à la dernière scène.
A noter une petite apparition de Ron Perlman* qui est la petite touche d'humour du film, ainsi que Bob Hoskin dans le rôle de Nikita Kroutchev.

"BANG BANG BANG. Si ce jour là j'ai pas vu la faucille, j'ai vu le marteau... et BANG."
Le film nous présente donc la bataille de Stalingrad, et si la première scène de combat n'est pas aussi intense que le débarquement de Saving Private Ryan, on peut y voir une certaine similitude quand les russes chargent les allemands. La scène est plus courte également, mais au niveau du massacre et de l'ironie de la chose ce n'est pas si mal. Le manque de matériels chez les soviétiques est également bien mis en avant (genre un fusil pour deux), ainsi qu'une politique assez expéditive. La scène où les jeunes soldats ont le choix entre les balles allemandes, et les balles de leurs officiers est assez frappantes, et pour le coup l'envie de déserter doit être assez tentante.
Le tout est très bien filmé, la mise en scène s'appuie de manière pertinente sur le terrain de l'histoire, et le duel entre ces deux snipers devient rapidement la seule chose qui compte et qui est digne d'intérêt.
En arrière plan on a une histoire d'amour, une légère intrigue politique, et quelques combats sans grandes importances, mais le tout reste divertissant et très agréable à voir. Au final on ne s'ennuie pas et on attend le dénouement avec curiosité, même si celui-ci reste sans grandes surprises.

Pour un film de ce genre, il faut une musique de circonstance, et c'est James Horner qui s'y colle. Si j'aime beaucoup le compositeur et notamment son travail sur Braveheart, ici j'ai moins accroché. C'est du James Horner (à la limite je préfère quand Hans Zimmer fait du Hans Zimmer). On reconnait tout de suite son style, et au final cette BO m'a fait penser à certains moments à un mélange entre celle de Braveheart, et celle de Williams sur La liste de Schindler. Pas une mauvaise BO non plus, mais rien de très surprenant au final, même si quelques thèmes restent très agréables à l'oreille et que le tout sert bien le film. Et puis musicalement on reconnait bien la Russie.
Pour conclure un très bon film sur une bataille historique moins souvent évoquée au cinéma. L'aspect duel entre deux hommes renforce l'intérêt du film et présente également la bataille de façon originale, comme si de l'issue de ce combat dépendait l'issue de la bataille. Un film que je prends plaisir à revoir, surtout pour l'interprétation de Ed Harris. Je regrette un peu cette histoire d'amour casse-bonbon, surtout son aspect triangle amoureux, mais elle reste au second plan, et ça passe malgré tout.
Rendre un duel de sniper intéressant n'était pas forcement facile, mais le réalisateur a su doser le suspense sans que ça tire trop en longueur, et si au final, on attend impatiemment le dénouement, c'est simplement pour savoir de quelle façon se combat à mort va se finir.
Un très bon film, servit par de bons acteurs.
trailer
OST - Main theme
Se basant sur des faits réels, le film s'inspire d'un duel qui n'a pourtant jamais pu être entièrement établi.
Synopsis
Hiver 1942. Alors que l'Allemagne Nazi domine toute l'Europe, la Russie, bien que seule, tient le front est et empêche les Nazi de conquérir tout le continent.
Comme des milliers de jeunes autres russes, Vassili Zaitsev est envoyé pour défendre la ville de Stalingrad, lieu emblématique de l'URSS, et empêcher ainsi les allemands de traverser la Volga et de s'emparer de tout le pays.
Le jeune homme va rapidement se faire remarquer pour son habilité au tir de précision, et va devenir le sniper le plus célèbre du front, l'état-major de l'armée rouge voulant en faire un héros, un symbole.
Afin d'éliminer ce gêneur qui démoralise les troupes allemandes, le Reich envoie l'un de ses meilleurs sniper.
Analyse
Comme toujours, Jean-Jacques Annaud ne fait pas les choses à moitié quand il réalise à film. Après avoir aborder toutes sortes de thème, souvent historiques (la préhistoire, la vie sauvage, le Tibet etc.), le réalisateur ici, s'attaque à une grande bataille de la seconde guerre mondiale, et nous offre un récit plus original, puisque malgré le fond de guerre, ici nous avons principalement affaire au duel que se livrent deux hommes. Ainsi il choisit de nous présenter une guerre dans la guerre, la majorité des scènes du film étant tournées dans les ruines de la ville, ce qui constitue un terrain de chasse rêvé pour les deux tireurs d'élite.
La mise en scène du film est très bonne, ainsi que la photographie qui rend bien compte de la grisaille hivernale, et de la destruction de la ville. Les couleurs ternes renforcent donc ces aspects et mettent en avant le côté "sale" et sans confort de la cité détruite.
Ce n'est pas moins de 120.000 m² qui auront été utilisés pour reconstituer la ville de Stalingrad, le terrain s'étendant de 400m sur 300. Autant dire que le réalisme y est.
Du côté des acteurs nous avons Jude Law dans le rôle principal, qui s'en sort plutôt pas mal dans l'ensemble, mais ne l'appréciant pas plus que cela, je vais m'arrêter là. Il nous offre quelques scènes très réalistes et bien interprétées, mais son personnage est assez linéaire. Dans le rôle féminin nous avons Rachel Weizs qui est dans son rôle mais qui n'est pas non plus éblouissante et pour finir Joseph Fiennes sur qui on a envie de taper (mais qui joue bien cela dit).
Sans compter que ces trois là forment un espèce de triangle amoureux, dont on se tape éperdument.
Le rôle le plus puissant du film reste celui de Ed Harris, et son interprétation du sniper allemand est vraiment saisissante. On n'y voit pas un monstre ou un machine de guerre, et pourtant derrière le calme olympien de ce Major, on sent une logique machiavélique certaine ou un pragmatisme sans limite, au choix. Difficile à cerner réellement le personnage que Harris nous montre. Une très bonne interprétation, et le personnage le plus intéressant du film, qui reste classe et stoïque jusqu'à la dernière scène.
A noter une petite apparition de Ron Perlman* qui est la petite touche d'humour du film, ainsi que Bob Hoskin dans le rôle de Nikita Kroutchev.
"BANG BANG BANG. Si ce jour là j'ai pas vu la faucille, j'ai vu le marteau... et BANG."
Le film nous présente donc la bataille de Stalingrad, et si la première scène de combat n'est pas aussi intense que le débarquement de Saving Private Ryan, on peut y voir une certaine similitude quand les russes chargent les allemands. La scène est plus courte également, mais au niveau du massacre et de l'ironie de la chose ce n'est pas si mal. Le manque de matériels chez les soviétiques est également bien mis en avant (genre un fusil pour deux), ainsi qu'une politique assez expéditive. La scène où les jeunes soldats ont le choix entre les balles allemandes, et les balles de leurs officiers est assez frappantes, et pour le coup l'envie de déserter doit être assez tentante.
Le tout est très bien filmé, la mise en scène s'appuie de manière pertinente sur le terrain de l'histoire, et le duel entre ces deux snipers devient rapidement la seule chose qui compte et qui est digne d'intérêt.
En arrière plan on a une histoire d'amour, une légère intrigue politique, et quelques combats sans grandes importances, mais le tout reste divertissant et très agréable à voir. Au final on ne s'ennuie pas et on attend le dénouement avec curiosité, même si celui-ci reste sans grandes surprises.
Pour un film de ce genre, il faut une musique de circonstance, et c'est James Horner qui s'y colle. Si j'aime beaucoup le compositeur et notamment son travail sur Braveheart, ici j'ai moins accroché. C'est du James Horner (à la limite je préfère quand Hans Zimmer fait du Hans Zimmer). On reconnait tout de suite son style, et au final cette BO m'a fait penser à certains moments à un mélange entre celle de Braveheart, et celle de Williams sur La liste de Schindler. Pas une mauvaise BO non plus, mais rien de très surprenant au final, même si quelques thèmes restent très agréables à l'oreille et que le tout sert bien le film. Et puis musicalement on reconnait bien la Russie.
Pour conclure un très bon film sur une bataille historique moins souvent évoquée au cinéma. L'aspect duel entre deux hommes renforce l'intérêt du film et présente également la bataille de façon originale, comme si de l'issue de ce combat dépendait l'issue de la bataille. Un film que je prends plaisir à revoir, surtout pour l'interprétation de Ed Harris. Je regrette un peu cette histoire d'amour casse-bonbon, surtout son aspect triangle amoureux, mais elle reste au second plan, et ça passe malgré tout.
Rendre un duel de sniper intéressant n'était pas forcement facile, mais le réalisateur a su doser le suspense sans que ça tire trop en longueur, et si au final, on attend impatiemment le dénouement, c'est simplement pour savoir de quelle façon se combat à mort va se finir.
Un très bon film, servit par de bons acteurs.
trailer
OST - Main theme
The Town de Ben Affleck
Film sorti en 2010 et réalisé par Ben Afleck, qui en est également l'interprète principale, The Town nous plonge dans la petite vie d'une bande de gangsters de Boston, ville chère au réalisateur, qui signe ici, après Gone Baby Gone son second long-métrage.

Synopsis
Doug McRay et sa joyeuse petite bande vivent de braquages de banques et de fourgons blindés. Tous originaires de Charleston, dans Boston, ils suivent les traces de leurs paternels en enchaînant les coups les uns après les autres.
Suite à un cambriolage, Jem, le meilleur ami de Doug, se voit contraint de prendre pendant un court instant la directrice de la banque en otage.
Après l'avoir relâchée, les gangsters se rendent compte qu'elle vit dans le même quartier qu'eux, et Doug décident de la filer pour voir si elle peut leur nuire, afin de la protéger de Jem, capable de tout et qui voulait s'en charger.
Cependant, Doug entre en contact avec elle, la jeune femme ne soupçonnant rien.

Analyse
The town est un thriller policier inspiré du roman Prince of Thieves de Chuck Hogan. Ben Affleck y prend la double casquette d'acteur/réalisateur et nous livre un film très bien mis en scène, au scénario très correct, et à l'intrigue générale bien ficelée. Dans la lignée de Heat, en moins Hollywoodien, the Town ne se cantonne pas à nous livrer de simples scènes d'action et des fusillades à tout va comme ça risquerait d'être le cas pour un film de ce genre.
Bien au contraire, les scènes de braquages sont filmées intelligemment et les premiers coups de feu se font entendre assez tard dans le film. Ainsi Ben Affleck évite les clichés de l'action assez habilement et construit son film de manière pertinente, avec le réalisme nécessaire pour ne pas en faire un long-métrage trop cucul la praline, ou trop explosif.
Les acteurs sont également très bons, et Ben Affleck signe ici la très belle composition d'un personnage pas trop caricaturé, et arrive à lui donner l'épaisseur nécessaire pour le rendre intéressant.
Jeremy Renner dans le rôle de Jem est tout aussi bon, mais on reconnait bien là le genre de rôle qui lui colle à la peau. Celui du bad boy un peu méchant. Cela étant dit, il est bien dans son personnage et marque ainsi une opposition avec Doug, et malgré leurs différents, les deux hommes restent très proches malgré tout.
L'un des seuls rôles féminins du film est brillamment interprété par Rebecca Hall, qui n'en fait pas des masses et joue son personnage avec une certaine retenue plutôt appréciable. Autant éviter les effusions inutiles.
Dans le rôle du flic, nous avons Jon Hamm. Pas grand chose à dire, il joue le flic.

L'attrait principal du film est sans doute sa mise en scène judicieuse. (J'ai déjà dit qu'elle était intelligente ?). Ainsi le réalisateur nous présente un film qui n'en fait pas des masses et qui garde une certaine sobriété tant dans l'histoire que dans les scènes d'action. De plus en misant davantage sur le côté émotionnel, il apporte une profondeur suffisante aux personnages pour tenter de s'y attacher ou du moins de les trouver sympathiques. On pourra également noter la retenue dans la relation entre le personnage de Doug et de Claire, ce qui évite grandement le cliché de la love story habituelle. Là encore le tout est bien fait. Le film prend son temps est essaye de rester naturel en nous offrant une très bonne histoire, qui s'inspire, à noter quand même, d'une réalité existante, puisque Charleston est le quartier où se déroulent le plus d'attaques à mains armées au km² dans le monde.
Ainsi, en choisissant une mise en scène réaliste (pas de grosses explosions ou carambolages), Ben Affleck a réussi à faire de son film un long-métrage aux scènes d'action entrainantes et passionnantes, ainsi qu'en arrière fond quelque chose tirant vers le drame puisque l'histoire des personnages n'est pas des plus simple, et le film mise également sur un aspect social. La musique de Harry Gregson-Williams sert bien le film pour une seconde collaboration des deux hommes.

Pour conclure, The Town est un très bon thriller, réaliste et bien mené qui accroche facilement le spectateur. Le scénario est très bien fait, et je trouve que Ben Affleck évite habilement les clichés qui auraient pu rendre son film plus indigeste.
Un film qui s'éloigne du soleil californien et des explosions de ses films d'action pour nous apporter davantage de sobriété dans la grisaille de la banlieue de Boston. Un second essai derrière la caméra prometteur pour Ben Affleck, qui montre que si parfois son jeu d'acteur a été critiqué, la casquette de réalisateur ne lui va pas si mal pour le moment. Et pour preuve, le film aura engrangé quatre fois plus de recette que ce qu'il a coûté. A voir.
Trailer
Synopsis
Doug McRay et sa joyeuse petite bande vivent de braquages de banques et de fourgons blindés. Tous originaires de Charleston, dans Boston, ils suivent les traces de leurs paternels en enchaînant les coups les uns après les autres.
Suite à un cambriolage, Jem, le meilleur ami de Doug, se voit contraint de prendre pendant un court instant la directrice de la banque en otage.
Après l'avoir relâchée, les gangsters se rendent compte qu'elle vit dans le même quartier qu'eux, et Doug décident de la filer pour voir si elle peut leur nuire, afin de la protéger de Jem, capable de tout et qui voulait s'en charger.
Cependant, Doug entre en contact avec elle, la jeune femme ne soupçonnant rien.
Analyse
The town est un thriller policier inspiré du roman Prince of Thieves de Chuck Hogan. Ben Affleck y prend la double casquette d'acteur/réalisateur et nous livre un film très bien mis en scène, au scénario très correct, et à l'intrigue générale bien ficelée. Dans la lignée de Heat, en moins Hollywoodien, the Town ne se cantonne pas à nous livrer de simples scènes d'action et des fusillades à tout va comme ça risquerait d'être le cas pour un film de ce genre.
Bien au contraire, les scènes de braquages sont filmées intelligemment et les premiers coups de feu se font entendre assez tard dans le film. Ainsi Ben Affleck évite les clichés de l'action assez habilement et construit son film de manière pertinente, avec le réalisme nécessaire pour ne pas en faire un long-métrage trop cucul la praline, ou trop explosif.
Les acteurs sont également très bons, et Ben Affleck signe ici la très belle composition d'un personnage pas trop caricaturé, et arrive à lui donner l'épaisseur nécessaire pour le rendre intéressant.
Jeremy Renner dans le rôle de Jem est tout aussi bon, mais on reconnait bien là le genre de rôle qui lui colle à la peau. Celui du bad boy un peu méchant. Cela étant dit, il est bien dans son personnage et marque ainsi une opposition avec Doug, et malgré leurs différents, les deux hommes restent très proches malgré tout.
L'un des seuls rôles féminins du film est brillamment interprété par Rebecca Hall, qui n'en fait pas des masses et joue son personnage avec une certaine retenue plutôt appréciable. Autant éviter les effusions inutiles.
Dans le rôle du flic, nous avons Jon Hamm. Pas grand chose à dire, il joue le flic.
L'attrait principal du film est sans doute sa mise en scène judicieuse. (J'ai déjà dit qu'elle était intelligente ?). Ainsi le réalisateur nous présente un film qui n'en fait pas des masses et qui garde une certaine sobriété tant dans l'histoire que dans les scènes d'action. De plus en misant davantage sur le côté émotionnel, il apporte une profondeur suffisante aux personnages pour tenter de s'y attacher ou du moins de les trouver sympathiques. On pourra également noter la retenue dans la relation entre le personnage de Doug et de Claire, ce qui évite grandement le cliché de la love story habituelle. Là encore le tout est bien fait. Le film prend son temps est essaye de rester naturel en nous offrant une très bonne histoire, qui s'inspire, à noter quand même, d'une réalité existante, puisque Charleston est le quartier où se déroulent le plus d'attaques à mains armées au km² dans le monde.
Ainsi, en choisissant une mise en scène réaliste (pas de grosses explosions ou carambolages), Ben Affleck a réussi à faire de son film un long-métrage aux scènes d'action entrainantes et passionnantes, ainsi qu'en arrière fond quelque chose tirant vers le drame puisque l'histoire des personnages n'est pas des plus simple, et le film mise également sur un aspect social. La musique de Harry Gregson-Williams sert bien le film pour une seconde collaboration des deux hommes.
Pour conclure, The Town est un très bon thriller, réaliste et bien mené qui accroche facilement le spectateur. Le scénario est très bien fait, et je trouve que Ben Affleck évite habilement les clichés qui auraient pu rendre son film plus indigeste.
Un film qui s'éloigne du soleil californien et des explosions de ses films d'action pour nous apporter davantage de sobriété dans la grisaille de la banlieue de Boston. Un second essai derrière la caméra prometteur pour Ben Affleck, qui montre que si parfois son jeu d'acteur a été critiqué, la casquette de réalisateur ne lui va pas si mal pour le moment. Et pour preuve, le film aura engrangé quatre fois plus de recette que ce qu'il a coûté. A voir.
Trailer
Transformers 3(D) de Michel Baie
Dernier film à grand spectacle de Michael Bay qui...

Oh et puis merde. Pourquoi je me casserais le popotin à mettre cet article en forme comme toutes les autres que j'écris, alors que j'ai cru que j'allais m’endormir, ce qui serait une première pour un film.
Outre l'histoire qui n'est pas franchement d'un intérêt percutant, et de la blondasse qui ne sert strictement à rien (pire que Megan Fox, oui c'est possible.) on peut déplorer une lenteur dans l'action même du film. C'est long, lent, ça tourne au ralenti. Pire que les précédents volets, le film apporte une impression de lassitude, et je retiendrai principalement la dernière scène du film... enfin qui doit bien faire une heure en tout : celle de la ville. Mais bordel de merde ? Pourquoi fallait-il que ça dure aussi longtemps. Ça plombe l'action, la rendant inintéressante au possible. On a quelques lourdeaux armés jusqu'aux dents pour remplir le décor et dire quelques platitudes du genre "j'tente de rester zen", et les robots eux-mêmes sont d'un ennui notoire. Leurs combats sont très moyens, et on s'y emmêle entre ferrailles, débris et carcasses, ne sachant plus ce qui forme leurs têtes et leurs pieds. J'avais déjà eu la même impression dans les précédents volets, mais là c'est encore pire, et ça donne un aspect tellement brouillon à l'action que la plupart des combats en deviennent vraiment chiants.
Les acteurs font des chutes libres de 5 minutes et ils ne sont même pas capables de se défenestrer clairement pour nous soulager, sauf un ou deux ayant le degré d'empathie nécessaire pour faire plaisir aux spectateurs.

(oh bah oui, tout le monde va bosser comme ça...)
Sans parler des acteurs eux-mêmes qui restent toujours en surface et n'apportent rien au film. Ils jouent, comme on joue à la bataille avec 52 cartes. On ne creuse pas, on se contente de faire la moue adéquate en plaçant les répliques et même dans les situations pseudo-dramatiques ils ne nous font pas vibrer. Bien sûr, il reste la tête d'affiche, si on peut appeler ça comme ça, mais même Shia Labeouf à l'impression de se faire chier et ne semble pas vraiment y croire. D'ailleurs il est plus convaincant quand il parle aux robots que quand il parle à la blondasse qui lui sert de copine, et ce, dès la première scène du film où il apparait. Du coup je ne suis pas surpris par ses déclarations concernant le film. Pour ce qui est des autres rôles c'est barbant. Même John Malkovich et John Turturro dans leurs personnages décalés n'arrivent que difficilement à faire rire, et si l'humour arrivait à se faire une petite place dans les autres opus, ici c'est raté.
J'ai déjà évoqué la remplaçante de Megan Fox qui ne sert à rien ? Les rares phrases qu'elle a à dire (notamment celles concernant les robots) paraissent déplacées (genre, mais qu'est ce que tu connais là-dessus toi ? Ferme la !), et donnent une impression de remplissage, histoire de rendre crédible la présence de son personnage ô combien inutile. Sans compter l'invraisemblance que forme son couple avec Shia. On a du mal à les sentir proches et ils sont aussi assortis que Laurel et Hardy (qui eux avaient le mérite de nous faire rire). Peut-être que si la production du film ne s'était pas acharnée à lui donner un look de mannequin de charme, ça serait mieux passé et on aurait pu y croire. Il n'y a aucune proximité entre eux, et dire qu'ils sont censés s'aimer...
Il en est de même pour Patrick Demsey qui ferait bien de se cantonner à son rôle de docteur loveur dans une mauvaise série hospitalière bien connue. On a bien envie de le taper tellement il est con.
Pour conclure, nous évoquerons également les deux inepties que sont les parents de notre cher Sam. On se demande bien ce qu'ils viennent foutre dans le film.
Et tout ça sans parler des différents acteurs qui interprètent des gros durs de l'armée qui reste omniprésente dans le film, comme c'était le cas dans le second opus.
En fait il n'y a que les Autobots et les Decepticons qui jouent correctement dans ce film. On se demande bien pourquoi.

(BOUH !)
Non, globalement beaucoup de choses ne servent à rien là-dedans, et c'est également le cas de la 3D. Ok, parfois ça rend joli, mais son utilisation ne m'a pas semblé indispensable. J'ai vu les précédents volets, en divX c'est pour dire, et voir celui-ci sur grand écran ne m'a pas donné des guilis dans le pantalon parce que soit disant l'impression d'immersion était complète. Sans parler des incohérences du scénario.
Dans les trois films les robots des deux camps passent leur temps à s'entretuer, et là comme par hasard, les autobots se rendent, acceptent de se faire exécuter un par un sans rien tenter au lieu de se battre jusqu'au bout. Ça correspond assez peu à l'esprit de sacrifice auquel ils nous avaient habitués.
On peut également noter que passer à travers un immeuble, faire du toboggan sur ses fenêtres, plonger dans des débris, courir à perdre haleine, se faire tirer dessus dans tous les sens et se rouler par terre n'entravent en rien les propretés des vêtements et la mise en plis esthétique de nos héros, ou presque. Pas une goutte de sueur. De sacrés athlètes...
Non vraiment, j'ai beau chercher un minimum de points positifs, au moins un, quelque chose, dans ce film, je n'en trouve pas. Même quand les autobots se font dézinguer, ce n'est pas touchant, ni rien. Pourtant j'avais trouvé ça triste comme Optimus Prime avait failli mourir dans le second volet (enfin je crois que c'était le second.)
L'ensemble reste très plat, même les quelques retournements de situation (genre Sentinel Prime), sont tellement clichés et prévisibles que ça n'apporte rien de plus à l'intrigue.
Si beaucoup n'aiment pas le cinéma grand spectacle de Bay, des films comme Rock, Armaggedon, Pearl Harbor ou même The Island étaient sympas à voir et divertissants qui plus est. Ici c'est ce que Bay fait de pire dans le grand spectacle. En mettre plein la vue juste pour en mettre plein la vue. Mais avec un propos vide de sens. Un scénario vaguement construit, une histoire aucunement intéressante et des acteurs qui se font autant chier que nous.
Si le premier avait un concept plutôt intéressant, les deux suites n'ont pas été à la hauteur (quoique le deux ne m'avait pas spécialement déplu), et ce troisième opus atteint le paroxysme de l'ennui.
On aura au moins appris ce qu'il s'est vraiment passé quand Neil Amstrong a marché sur la lune, et le but véritable de sa mission.
Pour le mot de la fin je suis assez souple en matière de cinéma, et rares sont les films que je trouve nuls quand je les regarde (et Dieu sait que parfois j'en regarde qui peuvent sembler mauvais), mais celui-ci mérite une palme. Mais loin d'être en or.
Ainsi Bay aura dans sa filmographie son 2001, ou son 3 de vie. Un film lent et soporifique. Et le pire c'est que ce n'était pas le but. Un grand artiste.
A voir, pour la postérité.
AVERTISSEMENT Ne pas cliquer ici.
Oh et puis merde. Pourquoi je me casserais le popotin à mettre cet article en forme comme toutes les autres que j'écris, alors que j'ai cru que j'allais m’endormir, ce qui serait une première pour un film.
Outre l'histoire qui n'est pas franchement d'un intérêt percutant, et de la blondasse qui ne sert strictement à rien (pire que Megan Fox, oui c'est possible.) on peut déplorer une lenteur dans l'action même du film. C'est long, lent, ça tourne au ralenti. Pire que les précédents volets, le film apporte une impression de lassitude, et je retiendrai principalement la dernière scène du film... enfin qui doit bien faire une heure en tout : celle de la ville. Mais bordel de merde ? Pourquoi fallait-il que ça dure aussi longtemps. Ça plombe l'action, la rendant inintéressante au possible. On a quelques lourdeaux armés jusqu'aux dents pour remplir le décor et dire quelques platitudes du genre "j'tente de rester zen", et les robots eux-mêmes sont d'un ennui notoire. Leurs combats sont très moyens, et on s'y emmêle entre ferrailles, débris et carcasses, ne sachant plus ce qui forme leurs têtes et leurs pieds. J'avais déjà eu la même impression dans les précédents volets, mais là c'est encore pire, et ça donne un aspect tellement brouillon à l'action que la plupart des combats en deviennent vraiment chiants.
Les acteurs font des chutes libres de 5 minutes et ils ne sont même pas capables de se défenestrer clairement pour nous soulager, sauf un ou deux ayant le degré d'empathie nécessaire pour faire plaisir aux spectateurs.
(oh bah oui, tout le monde va bosser comme ça...)
Sans parler des acteurs eux-mêmes qui restent toujours en surface et n'apportent rien au film. Ils jouent, comme on joue à la bataille avec 52 cartes. On ne creuse pas, on se contente de faire la moue adéquate en plaçant les répliques et même dans les situations pseudo-dramatiques ils ne nous font pas vibrer. Bien sûr, il reste la tête d'affiche, si on peut appeler ça comme ça, mais même Shia Labeouf à l'impression de se faire chier et ne semble pas vraiment y croire. D'ailleurs il est plus convaincant quand il parle aux robots que quand il parle à la blondasse qui lui sert de copine, et ce, dès la première scène du film où il apparait. Du coup je ne suis pas surpris par ses déclarations concernant le film. Pour ce qui est des autres rôles c'est barbant. Même John Malkovich et John Turturro dans leurs personnages décalés n'arrivent que difficilement à faire rire, et si l'humour arrivait à se faire une petite place dans les autres opus, ici c'est raté.
J'ai déjà évoqué la remplaçante de Megan Fox qui ne sert à rien ? Les rares phrases qu'elle a à dire (notamment celles concernant les robots) paraissent déplacées (genre, mais qu'est ce que tu connais là-dessus toi ? Ferme la !), et donnent une impression de remplissage, histoire de rendre crédible la présence de son personnage ô combien inutile. Sans compter l'invraisemblance que forme son couple avec Shia. On a du mal à les sentir proches et ils sont aussi assortis que Laurel et Hardy (qui eux avaient le mérite de nous faire rire). Peut-être que si la production du film ne s'était pas acharnée à lui donner un look de mannequin de charme, ça serait mieux passé et on aurait pu y croire. Il n'y a aucune proximité entre eux, et dire qu'ils sont censés s'aimer...
Il en est de même pour Patrick Demsey qui ferait bien de se cantonner à son rôle de docteur loveur dans une mauvaise série hospitalière bien connue. On a bien envie de le taper tellement il est con.
Pour conclure, nous évoquerons également les deux inepties que sont les parents de notre cher Sam. On se demande bien ce qu'ils viennent foutre dans le film.
Et tout ça sans parler des différents acteurs qui interprètent des gros durs de l'armée qui reste omniprésente dans le film, comme c'était le cas dans le second opus.
En fait il n'y a que les Autobots et les Decepticons qui jouent correctement dans ce film. On se demande bien pourquoi.
(BOUH !)
Non, globalement beaucoup de choses ne servent à rien là-dedans, et c'est également le cas de la 3D. Ok, parfois ça rend joli, mais son utilisation ne m'a pas semblé indispensable. J'ai vu les précédents volets, en divX c'est pour dire, et voir celui-ci sur grand écran ne m'a pas donné des guilis dans le pantalon parce que soit disant l'impression d'immersion était complète. Sans parler des incohérences du scénario.
Dans les trois films les robots des deux camps passent leur temps à s'entretuer, et là comme par hasard, les autobots se rendent, acceptent de se faire exécuter un par un sans rien tenter au lieu de se battre jusqu'au bout. Ça correspond assez peu à l'esprit de sacrifice auquel ils nous avaient habitués.
On peut également noter que passer à travers un immeuble, faire du toboggan sur ses fenêtres, plonger dans des débris, courir à perdre haleine, se faire tirer dessus dans tous les sens et se rouler par terre n'entravent en rien les propretés des vêtements et la mise en plis esthétique de nos héros, ou presque. Pas une goutte de sueur. De sacrés athlètes...
Non vraiment, j'ai beau chercher un minimum de points positifs, au moins un, quelque chose, dans ce film, je n'en trouve pas. Même quand les autobots se font dézinguer, ce n'est pas touchant, ni rien. Pourtant j'avais trouvé ça triste comme Optimus Prime avait failli mourir dans le second volet (enfin je crois que c'était le second.)
L'ensemble reste très plat, même les quelques retournements de situation (genre Sentinel Prime), sont tellement clichés et prévisibles que ça n'apporte rien de plus à l'intrigue.
Si beaucoup n'aiment pas le cinéma grand spectacle de Bay, des films comme Rock, Armaggedon, Pearl Harbor ou même The Island étaient sympas à voir et divertissants qui plus est. Ici c'est ce que Bay fait de pire dans le grand spectacle. En mettre plein la vue juste pour en mettre plein la vue. Mais avec un propos vide de sens. Un scénario vaguement construit, une histoire aucunement intéressante et des acteurs qui se font autant chier que nous.
Si le premier avait un concept plutôt intéressant, les deux suites n'ont pas été à la hauteur (quoique le deux ne m'avait pas spécialement déplu), et ce troisième opus atteint le paroxysme de l'ennui.
On aura au moins appris ce qu'il s'est vraiment passé quand Neil Amstrong a marché sur la lune, et le but véritable de sa mission.
Pour le mot de la fin je suis assez souple en matière de cinéma, et rares sont les films que je trouve nuls quand je les regarde (et Dieu sait que parfois j'en regarde qui peuvent sembler mauvais), mais celui-ci mérite une palme. Mais loin d'être en or.
Ainsi Bay aura dans sa filmographie son 2001, ou son 3 de vie. Un film lent et soporifique. Et le pire c'est que ce n'était pas le but. Un grand artiste.
A voir, pour la postérité.
AVERTISSEMENT Ne pas cliquer ici.
300 de Zack Snyder
Film anglo-américain-écossais (oui oui) sorti en 2007 et réalisé par Zack Snyder, 300 est l'adaptation du roman graphique éponyme de Franck Miller. Le film nous donne une version assez fantastique et très romancée de la bataille des Thermopyles, qui opposa le roi Spartiate Léonidas, et 300 de ses soldats (pour simplifier le tout) à la grande armée de l'empire Perse de Xersès.

Synopsis
Le méchant roi Perse Xerxès, tyran travelo de son état, veut dominer la Grèce, et envoie donc un ultimatum à chaque cité : se plier ou mouriiiir. Bien sûr, la fière cité de Sparte, composée de farouches guerriers, refuse le marché, balance le diplomate au fond d'un puits et décide d'entrer en guerre contre une armée énormément plus nombreuse.
Le roi Léonidas, accompagné de quelques 300 soldats décide de ralentir l'avancé perse aux Thermopyles, fin passage près de la mer qui permet de s'enfoncer sur les territoires grecs, alors que sa femme, tente de convaincre les politiciens de Sparte d'envoyer le reste de l'armée pour prêter main forte à son mari.

Analyse
Si on cherche un film historique, on passera ici son chemin. Bien que l'intrigue générale soit assez conforme à la réalité dans les grandes lignes, Franck Miller, puis Zack Snyder ont pris de grandes libertés afin de donner au film une approche plus héroïque, et plus fantastique à l'histoire.
Comme le montre clairement les couleurs de la photographie, les costumes ou certaines situations, le réalisateur veut donner à son film un aspect moins convenu, et s'éloigne du péplum traditionnel.
Si les couleurs et la photographie du film sont à mon sens superbes, il est bon de noter que la plupart des scènes ont été tournées derrière un fond vert, et que les effets spéciaux font des miracles de nos jours. C'est pas moins de 1300 effets visuels qui auront été utilisés dans le film. Autant dire qu'on en trouve partout, dans chaque scène, dans chaque plan.
A partir de là, 300 assume clairement son aspect visuel à la fois étrange et attirant. Bien que le scénario soit assez simple, voire de la taille d'un timbre poste, la force du film vient justement de sa photographie originale, mais également du mythe incarné par ces 300 hommes qui défièrent tout un empire. Si la réalité peut sembler moins glorieuse, les faits ne sont finalement pas si différents que ça puisqu'il y avait une différence énorme entre les deux armées, et qu'à la fin de la bataille des Thermopyles, Léonidas combattra avec ses 300 soldats.
Outre les libertés historiques, le film cherche également à créer sa propre identité, afin de s'approcher d'un univers davantage irréel et divin. Ainsi, on peut le voir dans le traitement que donne le réalisateur à la sélection naturel des nouveaux-nés (bien qu'il puisse s'agir d'un fait réel, soumis à controverse), dans l'éducation des jeunes spartiates (tout aussi réel), ou encore chez les éphores, sans compter l'aspect assez étrange du personnage de Xerxès, grand folle, piercée, à moitié à poil. Miller, et Snyder, dans son interprétation réutilisent les faits historiques tout en apportant un côté plus fantastique pour rester dans le ton du film (exemple de la scène avec le loup).

Ces aspects fantastiques et ces libertés n'auront pas été au goût de tous, puisque Franck Miller, tout comme Zack Snyder seront accusés de vouloir donner un aspect sombre et barbare à la culture perse, et 300 sera accusé de film de propagande pro-américain.
En effet, après la seconde guerre du golfe, et les tensions existantes entre l'Iran et l'occident, le film sera jugé comme discriminatoire et propagandiste, afin de glorifier le soldat "blanc" face aux sauvages d'Orient, dénués de toute culture.
Beaucoup de critiques feront des rapprochements entre le cinéma de propagande Nazi et le film de Snyder, allant parfois loin dans la comparaison, certains jouant sur les faits historiques pour discréditer davantage le film.
Le plus amusant seront les critiques disant que dans le film Sparte valorise les valeurs de liberté et de démocratie. Si pour la liberté c'est vrai, il ne me semble pas avoir entendu parler de démocratie dans le film. Comme quoi, quand les esprits s'échauffent...
Mis à part cette controverse sans doute exagérée et facile, le film explosera le boxe office, et pour un budget de 60 millions de dollars, en rapportera quasiment 7 fois plus.

En effet, en plus de l'aspect graphique très remarqué du film, on pourra également attirer l'attention sur ces 300 hommes en slips, bien bâtis, avec un sens de l'humour certain et une envie d'en découdre. Les acteurs s'en sortent plutôt bien, et Gérard Butler est convaincant dans son rôle de roi Spartiate. Les scènes de combats sont très esthétiques, et le réalisateur prend un malin plaisir à jouer avec le ralenti et l’accélération afin de garder un contrôle sur la vitesse de ses scènes d'action, et le pari est réussi. Sans compter qu'il faut le faire : crier comme un farouche guerrier devant un fond vert, et réussir à être convaincant, ça ne doit pas être l'exercice le plus facile et le plus crédible.
On pourrait peut-être souligner le manque de charisme chez l'empereur Perse, et on aurait pu s'attendre à autre chose qu'à un géant efféminé, mais au moins on ressent clairement une mégalomanie qui ne peut qu'offenser les dieux, sans compter que cela renforce l'aspect fantastique.
Autre point fort du film : la musique de Tyler Bates qui est tout à fait dans le ton du long-métrage et qui correspond très bien à cet univers visuel original, à ces scènes d'action, à la vitesse changeante et au traitement global du film.

Pour conclure 300 est un très bon film. S'il ne mise pas tout sur un scénario ultra-complexe, l'univers visuel unique, ses acteurs et les scènes de combats grandioses qui le composent lui donne un attrait particulier. On pourrait presque déplorer la présence des intrigues politiques se déroulant dans la cité, qui font un peu trop remplissage à mon gout, mais ça permet de temps en temps de changer le rythme de film.
On peut également noter que la narration du film est plutôt une bonne idée et reste très agréable, conservant un côté assez littéraire et poétique, donnant l'impression qu'il s'agit d'une histoire contée, ou d'un témoignage écrit.
Bien que la réalité historique passe parfois à la trappe, il est bon de souligner que pour une adaptation de ce type, voulant s'orienter davantage vers un univers fantastique, c'est VOULU, et nécessaire. Et puis pour appelé le film 300, on est bien obligé de faire sans certains détails historiques. Donc s'il est bon de souligner les oublis historiques, il serait bête de les reprocher au film.
Un très bon film de Snyder selon moi, et un bon moment de cinéma pour se divertir et passer du bon temps.
Divers : Il est très agréable de savoir que le film réutilise des citations ayant réellement eu lieu durant la bataille, et que tout n'est peut-être pas aussi fantasmé qu'on pourrait le croire. Mais pour la vision réaliste de la bataille, Frifri nous a concocté deux articles sur le sujet.
Trailer
OST - To Victory
OST - Returns a King
OST - Message for the Queen
OST - Goodbye my Love
Synopsis
Le méchant roi Perse Xerxès, tyran travelo de son état, veut dominer la Grèce, et envoie donc un ultimatum à chaque cité : se plier ou mouriiiir. Bien sûr, la fière cité de Sparte, composée de farouches guerriers, refuse le marché, balance le diplomate au fond d'un puits et décide d'entrer en guerre contre une armée énormément plus nombreuse.
Le roi Léonidas, accompagné de quelques 300 soldats décide de ralentir l'avancé perse aux Thermopyles, fin passage près de la mer qui permet de s'enfoncer sur les territoires grecs, alors que sa femme, tente de convaincre les politiciens de Sparte d'envoyer le reste de l'armée pour prêter main forte à son mari.
Analyse
Si on cherche un film historique, on passera ici son chemin. Bien que l'intrigue générale soit assez conforme à la réalité dans les grandes lignes, Franck Miller, puis Zack Snyder ont pris de grandes libertés afin de donner au film une approche plus héroïque, et plus fantastique à l'histoire.
Comme le montre clairement les couleurs de la photographie, les costumes ou certaines situations, le réalisateur veut donner à son film un aspect moins convenu, et s'éloigne du péplum traditionnel.
Si les couleurs et la photographie du film sont à mon sens superbes, il est bon de noter que la plupart des scènes ont été tournées derrière un fond vert, et que les effets spéciaux font des miracles de nos jours. C'est pas moins de 1300 effets visuels qui auront été utilisés dans le film. Autant dire qu'on en trouve partout, dans chaque scène, dans chaque plan.
A partir de là, 300 assume clairement son aspect visuel à la fois étrange et attirant. Bien que le scénario soit assez simple, voire de la taille d'un timbre poste, la force du film vient justement de sa photographie originale, mais également du mythe incarné par ces 300 hommes qui défièrent tout un empire. Si la réalité peut sembler moins glorieuse, les faits ne sont finalement pas si différents que ça puisqu'il y avait une différence énorme entre les deux armées, et qu'à la fin de la bataille des Thermopyles, Léonidas combattra avec ses 300 soldats.
Outre les libertés historiques, le film cherche également à créer sa propre identité, afin de s'approcher d'un univers davantage irréel et divin. Ainsi, on peut le voir dans le traitement que donne le réalisateur à la sélection naturel des nouveaux-nés (bien qu'il puisse s'agir d'un fait réel, soumis à controverse), dans l'éducation des jeunes spartiates (tout aussi réel), ou encore chez les éphores, sans compter l'aspect assez étrange du personnage de Xerxès, grand folle, piercée, à moitié à poil. Miller, et Snyder, dans son interprétation réutilisent les faits historiques tout en apportant un côté plus fantastique pour rester dans le ton du film (exemple de la scène avec le loup).
Ces aspects fantastiques et ces libertés n'auront pas été au goût de tous, puisque Franck Miller, tout comme Zack Snyder seront accusés de vouloir donner un aspect sombre et barbare à la culture perse, et 300 sera accusé de film de propagande pro-américain.
En effet, après la seconde guerre du golfe, et les tensions existantes entre l'Iran et l'occident, le film sera jugé comme discriminatoire et propagandiste, afin de glorifier le soldat "blanc" face aux sauvages d'Orient, dénués de toute culture.
Beaucoup de critiques feront des rapprochements entre le cinéma de propagande Nazi et le film de Snyder, allant parfois loin dans la comparaison, certains jouant sur les faits historiques pour discréditer davantage le film.
Le plus amusant seront les critiques disant que dans le film Sparte valorise les valeurs de liberté et de démocratie. Si pour la liberté c'est vrai, il ne me semble pas avoir entendu parler de démocratie dans le film. Comme quoi, quand les esprits s'échauffent...
Mis à part cette controverse sans doute exagérée et facile, le film explosera le boxe office, et pour un budget de 60 millions de dollars, en rapportera quasiment 7 fois plus.
En effet, en plus de l'aspect graphique très remarqué du film, on pourra également attirer l'attention sur ces 300 hommes en slips, bien bâtis, avec un sens de l'humour certain et une envie d'en découdre. Les acteurs s'en sortent plutôt bien, et Gérard Butler est convaincant dans son rôle de roi Spartiate. Les scènes de combats sont très esthétiques, et le réalisateur prend un malin plaisir à jouer avec le ralenti et l’accélération afin de garder un contrôle sur la vitesse de ses scènes d'action, et le pari est réussi. Sans compter qu'il faut le faire : crier comme un farouche guerrier devant un fond vert, et réussir à être convaincant, ça ne doit pas être l'exercice le plus facile et le plus crédible.
On pourrait peut-être souligner le manque de charisme chez l'empereur Perse, et on aurait pu s'attendre à autre chose qu'à un géant efféminé, mais au moins on ressent clairement une mégalomanie qui ne peut qu'offenser les dieux, sans compter que cela renforce l'aspect fantastique.
Autre point fort du film : la musique de Tyler Bates qui est tout à fait dans le ton du long-métrage et qui correspond très bien à cet univers visuel original, à ces scènes d'action, à la vitesse changeante et au traitement global du film.
Pour conclure 300 est un très bon film. S'il ne mise pas tout sur un scénario ultra-complexe, l'univers visuel unique, ses acteurs et les scènes de combats grandioses qui le composent lui donne un attrait particulier. On pourrait presque déplorer la présence des intrigues politiques se déroulant dans la cité, qui font un peu trop remplissage à mon gout, mais ça permet de temps en temps de changer le rythme de film.
On peut également noter que la narration du film est plutôt une bonne idée et reste très agréable, conservant un côté assez littéraire et poétique, donnant l'impression qu'il s'agit d'une histoire contée, ou d'un témoignage écrit.
Bien que la réalité historique passe parfois à la trappe, il est bon de souligner que pour une adaptation de ce type, voulant s'orienter davantage vers un univers fantastique, c'est VOULU, et nécessaire. Et puis pour appelé le film 300, on est bien obligé de faire sans certains détails historiques. Donc s'il est bon de souligner les oublis historiques, il serait bête de les reprocher au film.
Un très bon film de Snyder selon moi, et un bon moment de cinéma pour se divertir et passer du bon temps.
Divers : Il est très agréable de savoir que le film réutilise des citations ayant réellement eu lieu durant la bataille, et que tout n'est peut-être pas aussi fantasmé qu'on pourrait le croire. Mais pour la vision réaliste de la bataille, Frifri nous a concocté deux articles sur le sujet.
Trailer
OST - To Victory
OST - Returns a King
OST - Message for the Queen
OST - Goodbye my Love
Vampires de Charpentier
Vampires, réalisé par John Carpenter, est une adaptation assez libre du roman Vampire$ de John Steakley. Le film est sorti en 1998, soit 10 ans avant le premier Twilight. Est-ce qu'il y a dix ans, les films de vampires valaient plus le coup ? C'est ce que nous allons voir.

Synopsis
Jack Crow est un chasseur de vampires. Son boulot c'est de trouver les nids de ces créatures, et de les exterminer. Pour ça le Vatican le paye, et plutôt bien d'ailleurs.
Une nuit, alors qu'il fait la fête avec son équipe après avoir exterminé un nid, celle-ci est entièrement massacrée par un maître vampire.
Crow et son bras droit s'en sortent de justesse. Cependant le vampire connaît le nom de Jack.
Celui-ci en fait une affaire personnelle et décide d'en finir avec le grand maître vampire, qui selon ses informations, serait le tout premier de sa race.

Analyse
Connu pour ses films d'épouvante, Carpenter nous livre une adaptation assez sympathique. On est loin du film de vampires à la dracula ou autres histoires qui mêlent vampirisme, romantisme et autres choses du genre. L'histoire essaye donc d'être originale au niveau du thème, tout en conservant les traits principaux de celui-ci.
On remarque facilement la difficulté qu'éprouve Jack et son équipe à tuer les vampires. On est loin de Blade et des fusillades à tout va qui déciment les vampires à coup de balles en argent ou de balles à UV. Non il y a presque un côté moins fantastique ici. Un équipement qui reste globalement assez simple, malgré un design soigné, des personnages qui s'en prennent plein la gueule, et ainsi on évite de tomber dans la caricature des chasseurs de vampires super forts qui balancent des crucifix et de l'eau bénite à tout va en mâchonner un morceau d'ail afin de le cracher le moment venu à la tronche du premier vampire croisé.

Le film en lui-même reste assez simple. Les décors se cantonnent principalement à des régions désertiques et poussiéreuses comme le Nouveau-Mexique (ou un truc dans le genre), et pour ainsi dire il y a assez peu de personnages. Ce n'est pas forcement plus mal, ainsi on se concentre davantage sur ceux qui nous sont présentés.
On peut également dire que le film se base uniquement du point de vue de Jack Crow, et que les vampires sont principalement là pour la figuration. On connait leurs origines, leur quête ainsi que le premier d'entre eux, mais ça s'arrête là, le but du film restant de les débusquer et de les faire cramer.

D'ailleurs la première fois que j'avais vu le film, j'avais été surpris par le niveau de grossièreté dont il faisait preuve. Principalement le personnage principal, très enclin à utiliser un langage assez peu châtié voire très vulgaire, sans pour autant tomber dans le blasphème. Même si visiblement cet aspect est davantage exploité dans le livre, le personnage de Crow reste très pieux.
Au niveau des acteurs il n'y a pas grand chose à dire. Néanmoins le choix de James Woods pour incarner Crow était une bonne idée. Visiblement moins impressionnant que dans le livre, le personnage réussit à avoir un certain charisme et une tête de leader, la tête de l'acteur aidant pas mal, et malgré sa grossièreté à outrance, il reste sympathique. D'ailleurs cette caractéristique en devient presque amusante
Dans le rôle de son second, nous avons Daniel Baldwin, et si la première pensée qui vient à l'esprit est "c'est fou ce qu'il ressemble à son frère" (Alec), il apporte un peu de nuance au film, et davantage de délicatesse, contrastant à plusieurs reprises avec le personnage de Crow.
Pour le reste on a un maitre vampire qui n'a rien d’exceptionnel, et un prêtre qui va troquer la croix contre le fusil à pompe ce qui permet d'apporter un peu de détente au film, et de faire sourire par la même occasion.

Sans créer une originalité absolue, et en flirtant avec la série B, le film reste divertissant, avec une réalisation et des images très correctes. On pourrait presque se croire dans une sorte de western à la sauce vampire vu le décor, et au final, sans révolutionner quoique ce soit, ça reste convaincant. On reste dans l'ambiance, même si ça peut sembler parfois long. Les effets visuels restent plus que corrects, et le gore a également sa place dans le long-métrage sans pour autant devenir lourdingue. Le tout reste donc joli et bien fait, que ce soit la photographie du film comme ses effets spéciaux.
On peut noter que la musique colle bien au tout, sans être sublime non plus. D'ailleurs c'est Carpenter qui signera cette BO.
Le film remportera plusieurs prix mineurs.

Pour conclure, Vampires, reste un bon film sur le thème. Les éléments de série B arrivent à lui donner un minimum d'originalité pour s'éloigner de ce qu'on a trop tendance à voir, et même si dans le film la société vampire reste assez peu exploitée, on en sait suffisamment. On pourra lui reprocher quelques longueurs et dire que ce n'est pas le film le plus passionnant sur le sujet, car finalement il reste assez en surface : trouver des vampires et les tuer, mais le personnage principal, fait également la force du film. Atypique et plutôt charismatique, on peut le voir comme un antihéros, qui bien que suivant le Vatican qui l'emploie, garde une façon de faire et de procéder qui lui est propre. D'ailleurs la fin est vraiment sympa.
Divertissant, tout simplement, et bien plus vampires que merdelight.
Reste plus qu'à convaincre Jack Crow de bien vouloir foutre un pieu dans le c*l de l'éternel lycéen étincelant.
Trailer
Synopsis
Jack Crow est un chasseur de vampires. Son boulot c'est de trouver les nids de ces créatures, et de les exterminer. Pour ça le Vatican le paye, et plutôt bien d'ailleurs.
Une nuit, alors qu'il fait la fête avec son équipe après avoir exterminé un nid, celle-ci est entièrement massacrée par un maître vampire.
Crow et son bras droit s'en sortent de justesse. Cependant le vampire connaît le nom de Jack.
Celui-ci en fait une affaire personnelle et décide d'en finir avec le grand maître vampire, qui selon ses informations, serait le tout premier de sa race.
Analyse
Connu pour ses films d'épouvante, Carpenter nous livre une adaptation assez sympathique. On est loin du film de vampires à la dracula ou autres histoires qui mêlent vampirisme, romantisme et autres choses du genre. L'histoire essaye donc d'être originale au niveau du thème, tout en conservant les traits principaux de celui-ci.
On remarque facilement la difficulté qu'éprouve Jack et son équipe à tuer les vampires. On est loin de Blade et des fusillades à tout va qui déciment les vampires à coup de balles en argent ou de balles à UV. Non il y a presque un côté moins fantastique ici. Un équipement qui reste globalement assez simple, malgré un design soigné, des personnages qui s'en prennent plein la gueule, et ainsi on évite de tomber dans la caricature des chasseurs de vampires super forts qui balancent des crucifix et de l'eau bénite à tout va en mâchonner un morceau d'ail afin de le cracher le moment venu à la tronche du premier vampire croisé.
Le film en lui-même reste assez simple. Les décors se cantonnent principalement à des régions désertiques et poussiéreuses comme le Nouveau-Mexique (ou un truc dans le genre), et pour ainsi dire il y a assez peu de personnages. Ce n'est pas forcement plus mal, ainsi on se concentre davantage sur ceux qui nous sont présentés.
On peut également dire que le film se base uniquement du point de vue de Jack Crow, et que les vampires sont principalement là pour la figuration. On connait leurs origines, leur quête ainsi que le premier d'entre eux, mais ça s'arrête là, le but du film restant de les débusquer et de les faire cramer.
D'ailleurs la première fois que j'avais vu le film, j'avais été surpris par le niveau de grossièreté dont il faisait preuve. Principalement le personnage principal, très enclin à utiliser un langage assez peu châtié voire très vulgaire, sans pour autant tomber dans le blasphème. Même si visiblement cet aspect est davantage exploité dans le livre, le personnage de Crow reste très pieux.
Au niveau des acteurs il n'y a pas grand chose à dire. Néanmoins le choix de James Woods pour incarner Crow était une bonne idée. Visiblement moins impressionnant que dans le livre, le personnage réussit à avoir un certain charisme et une tête de leader, la tête de l'acteur aidant pas mal, et malgré sa grossièreté à outrance, il reste sympathique. D'ailleurs cette caractéristique en devient presque amusante
Dans le rôle de son second, nous avons Daniel Baldwin, et si la première pensée qui vient à l'esprit est "c'est fou ce qu'il ressemble à son frère" (Alec), il apporte un peu de nuance au film, et davantage de délicatesse, contrastant à plusieurs reprises avec le personnage de Crow.
Pour le reste on a un maitre vampire qui n'a rien d’exceptionnel, et un prêtre qui va troquer la croix contre le fusil à pompe ce qui permet d'apporter un peu de détente au film, et de faire sourire par la même occasion.
Sans créer une originalité absolue, et en flirtant avec la série B, le film reste divertissant, avec une réalisation et des images très correctes. On pourrait presque se croire dans une sorte de western à la sauce vampire vu le décor, et au final, sans révolutionner quoique ce soit, ça reste convaincant. On reste dans l'ambiance, même si ça peut sembler parfois long. Les effets visuels restent plus que corrects, et le gore a également sa place dans le long-métrage sans pour autant devenir lourdingue. Le tout reste donc joli et bien fait, que ce soit la photographie du film comme ses effets spéciaux.
On peut noter que la musique colle bien au tout, sans être sublime non plus. D'ailleurs c'est Carpenter qui signera cette BO.
Le film remportera plusieurs prix mineurs.
Pour conclure, Vampires, reste un bon film sur le thème. Les éléments de série B arrivent à lui donner un minimum d'originalité pour s'éloigner de ce qu'on a trop tendance à voir, et même si dans le film la société vampire reste assez peu exploitée, on en sait suffisamment. On pourra lui reprocher quelques longueurs et dire que ce n'est pas le film le plus passionnant sur le sujet, car finalement il reste assez en surface : trouver des vampires et les tuer, mais le personnage principal, fait également la force du film. Atypique et plutôt charismatique, on peut le voir comme un antihéros, qui bien que suivant le Vatican qui l'emploie, garde une façon de faire et de procéder qui lui est propre. D'ailleurs la fin est vraiment sympa.
Divertissant, tout simplement, et bien plus vampires que merdelight.
Reste plus qu'à convaincre Jack Crow de bien vouloir foutre un pieu dans le c*l de l'éternel lycéen étincelant.
Trailer
Inscription à :
Articles (Atom)